mercredi 2 décembre 2009

ca fait 2 ans, et je pense très souvent a toi...

texte tiré du blog à mon papa daté d'il y a deux ans (sa soeur jumelle est partie peu de temps après), mais pour moi toujours d'actualité, et quand j'y pense (à ma grand-maman) les larmes viennent encore...

La maman de Sylvia nous a quittée

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C’est le 6 novembre 1911 que Claire Schott voit le jour à Bourtzwiller. Elle et sa sœur jumelle Madeleine – toujours en vie à ce jour – sont les dernières-nées des 11 enfants de Benjamin et Véréna Schott, d’Étupes, dans le Pays de Montbéliard.

À peine âgée de 3 ans, elle perd tragiquement son papa, fusillé par les Allemands suite à des représailles. C’est son frère aîné, alors âgé de 15 ans, qui aidera sa maman à élever ses frères et sœurs.
Après l’obtention de son certificat d’études, elle entre aux usines Peugeot comme couturière.
C’est à Étupes qu’elle rencontre celui qui va devenir son mari : René Jung, employé des Postes. Ils se marient le 2 février 1935 et donnent naissance à 5 enfants : Jean, Andrée, Robert – décédé à la naissance -, Sylvia et Bernard.

En 72 ans de mariage ils ont eu la joie de voir grandir 15 petits-enfants et 37 arrière-petits-enfants (à ce jour !). Ils ont mené une vie paisible, entourés des leurs. C’était un couple que l’on aimait visiter, ils avaient toujours un mot gentil pour chacun. Claire avait des talents de couturière dont profitèrent ses enfants et petits-enfants. Leur table était toujours prête à accueillir l’un ou l’autre, grâce aux légumes que René cultivait avec passion dans son jardin. Tout a continué comme cela jusqu’en 2006 où l’état de santé de Claire s’est subitement aggravé, elle a dû être hospitalisée, puis placée au Centre de soins du Quatelbach, à Sausheim, où elle s’est éteinte le 1er décembre à 9h30, dans la paix.

Leur vie n’a pas toujours été facile, notamment pendant la guerre, les épreuves ne leur ont pas été épargnées. Tous ceux qui ont connu Claire, et René, pourront affirmer qu’ils resteront un vivant exemple de la fidélité de Dieu.
Claire a grandi dans une famille où on lui a enseigné la connaissance de Dieu, mais c’est à l’âge de 17 ans qu’elle a compris ce que voulait dire « être sauvée par grâce, par le moyen de la foi », comme cela est écrit dans la Bible. Elle a à ce moment-là remis sa vie entre les mains de Dieu , lui demandant la grâce de lui rester fidèle. En 1953, elle et son époux se sont fait baptiser par immersion en l’Église de Wittenheim, par M. Buhler. À leur plus grande joie, les 4 enfants ont, plus tard, fait ce même pas de la foi.
Pour tous les membres de sa famille, ses amis, ses voisins, Claire restera le modèle d’une foi simple et sincère. Elle priait régulièrement pour que ses enfants, ses petits-enfants, et ses arrière-petits-enfants puissent aussi connaître cette vie de proximité avec Dieu, et de son vivant elle a eu la grâce de voir ses prières en partie déjà exaucées.

Claire aimait beaucoup chanter. Pendant les cultes on l’entendait régulièrement entonner des chants nous parlant de la fidélité et de l’amour de Dieu. Un de ses chants préférés disait justement que « l’amour de Dieu surpasse ce qu’en peut dire un cœur humain ; l’amour de Dieu si fort, si tendre, est un amour sans fin. »




MERCI À TOI GRAND-MAMAN ET GRAND-PAPA (qui vit toujours, chez mes parents, il est agé de 98 ans), vous avez été de grands exemples pour moi (nous), je vous aime.... tout comme mes parents, mes soeurs et frère (on ne le dit jamais assez, ou alors trop tard..)

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